Gendarmes ivoiriens détenus au Burkina Faso depuis le 19 septembre : Le gouvernement ivoirien a réagi finalement

Gendarmes ivoiriens détenus au Burkina Faso depuis le 19 septembre : Le gouvernement ivoirien a réagi finalement

Le porte-parole du Gouvernement, le ministre Amadou Coulibaly, a réagi ce jeudi à l’affaire des deux gendarmes ivoiriens qui ont été arrêtés le 19 septembre à la frontière burkinabè et transférés à Ouagadougou.

Le gouvernement ivoirien a réagi à l’affaire des deux gendarmes ivoiriens détenus au Burkina Faso depuis le 19 septembre dernier. Les deux éléments, en poste à l’escadron de Bouna, dans le nord-est de la Côte d’Ivoire, se sont retrouvés par inadvertance de l’autre côté de la frontière après une course-poursuite avec des orpailleurs.

Une résolution rapide

Une situation qui aurait pu paraître anodine, mais qui a pris une tournure plus complexe avec leur transfert à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.

Le porte-parole du Gouvernement, le ministre Amadou Coulibaly, s’est exprimé sur cette affaire lors d’une déclaration à l’issue du conseil des ministres ce jeudi 28 septembre 2023. Il a tenu à rassurer la population en affirmant que les deux gendarmes détenus à Ouagadougou « se portent bien ».

Le ministre a également souligné que l’État ivoirien mettait « tout en œuvre pour leur libération » et que les autorités cherchaient activement une résolution rapide de la situation.

« Pour ce qui est de nos gendarmes, des discussions sont en cours avec les autorités burkinabè comme cela se fait habituellement et puis en général les remises se font sans problème. Donc, nous sommes optimistes dès lors que le dialogue n’est pas rompu », a déclaré Amadou Coulibaly.

Avant cela, il a tenu à préciser que c’est une situation habituelle. « Ce sont des situations qui ne sont pas nouvelles. Il est arrivé dès fois que nous prenions sur le territoire ivoirien des éléments de forces de l’ordre de nos voisins, tout comme il arrive que certains de nos éléments se retrouvent du côté voisin. Cela pose de façon plus globale la question du tracé de nos frontières. C’est pour ça qu’il y a d’ailleurs une commission mise en place pour régler ces problèmes de matérialisation de nos frontières », a fait remarquer le porte-voix de l’État de Côte d’Ivoire.

Malgré ces développements préoccupants, le gouvernement ivoirien maintient sa demande de libération des deux gendarmes et continue de plaider en faveur d’une résolution pacifique de cette situation délicate.

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